Restaurant
Les produits du terroir vosgien se déclinent avec finesse dans les assiettes. Quand le chef se fait plaisir, les papilles des hôtes se régalent ! Elles sont aussi surprises parfois, quand le foin des alpages ou les aiguilles de sapin s’invitent en cuisine.
Dernière édition : 26 avril 2020
C’est un chef un brin facétieux - « dès que je m’ennuie, je change de plat » - mais extrêmement talentueux - « jeune talent » Gault & Millau en 2013 (2 toques dans le même guide) et qui, de l’avis de nombre de ses hôtes, mérite plus qu’un Bib gourmand Michelin !
Christophe Poirot, après quelques stations prestigieuses - l‘hôtel de luxe le Royal au Luxembourg, le dolce vita à Ajaccio ou encore le Ritz-Carlton à Montréal - est revenu dans ses Vosges natales. Il y a 20 ans, il reprend une pizzeria à La Bresse. « Je n’avais que 27 ans, mais c’était une belle opportunité. Nous avons travaillé comme des malades, sept jours sur sept. »
En 2009, le couple décide de sauter le pas et d’ouvrir un « vrai » restaurant avec de la belle cuisine. Il a fallu tout casser pour aménager les lieux à leur image : une élégance sobre mais chaleureuse, entre esprit bistro et restaurant contemporain, avec de petites touches d’humour dans la déco, des messages sur ardoises.. Les teintes grises sont apaisantes et servent de cadre discret aux plats hauts en couleurs et saveurs qui sortent des cuisines.
Le chef veille au moindre détail, les assiettes dressées sont des petits chefs-d’œuvre. Christophe Poirot est aussi un excellent metteur en scène.
Pour preuve, ce tartare de magret de canard et de truite fumé minute sur table…
Un vrai spectacle. Tout comme la coque chocolat blanc meringue flambée à l’eau-de-vie de framboise…
C’est d’ailleurs au moment du dessert que vos papilles doivent faire preuve de curiosité : en goûtant un parfait glacé sapin des Vosges, un sorbet épinette ou encore un sorbet au foin. Le foin apporte aussi son goût à la pomme purée qui accompagne le veau et il parfume la gelée de vin servie avec le foie gras de canard.
Toujours en quête des meilleurs produits, il travaille avec des petits producteurs, locaux ou d’ailleurs réputés pour leur savoir-faire. « Sans eux, nous ne pourrions pas ravir vos papilles », sourit le chef qui porte également le titre de « Maître restaurateur ». « Le pain,
la glace, les fonds de sauces, les desserts, tout est fait maison. Nous avons même un petit fumoir et notre jardin aromatique fournit herbes et épices pour rehausser les plats. »
Si en cuisine Christophe Poirot est le maître incontesté du piano, son épouse Angèle accueille avec le sourire les convives pour une aventure gourmande.
Elle est aussi de très bon conseil quant aux vins qui accompagnent au mieux les plats concoctés par le chef.
La Table d’Angèle
30 Grande Rue
88 250 La Bresse
Tél. : 03 29 25 41 97
Ouverture : du mercredi au samedi de 12 h à 13 h 30, 19 h à 21 h.
Le dimanche de 12 h à 13 h 30. Fermetures : dimanche soir, lundi, mardi
Menus à 33, 44, et 66 €, menu végétarien à 30 €