Dernière édition : 11 février 2018
Pareille distinction valait bien la peine de créer un masque plus élégant et le « Narro » s'est imposé comme l'aristocrate de la fastnacht alémanique. Sa tenue comporte des symboles de la fertilité et du printemps pour annoncer la lutte contre l'hiver Mais aussi des saucisses et des verres à vin. Il faut bien faire bombance avant le carême !
Les plus impressionnants accessoires sont les boules en bronze qui pèsent 20 kg. C'est en sautant que leurs porteurs les font résonner. Un véritable exploit !
Pas très commode non plus à porter, la tenue des « Wuescht » dont le pantalon est tant rembourré de paille qu'ils ne peuvent presque plus avancer. Et pourtant, non seulement ils défilent courageusement, mais en plus, ils affront en un autre groupe carnavalesque lors du concours de tir à la corde !
Attention aux « Stachi » reconnaissables à leur blouse bleue. Les traits de son masque sont bien moins élégant, il a plutôt l’air de se moquer.
Armé d'un balai ou de longs ciseaux, ils aiment attraper chapeaux et bonnets et agacer les filles avec un plumeau.
Très élégantes, les « Morbili », les gentes dames qui accompagnent « Narro » et « Stachi ». Elles ont toutes en commun le masque qui représente une vieille dame et un bonnet piqué de fleurs, mais leurs robes représentent les différentes tenues traditionnelles de Villingen.
Le cri de ralliement à connaître à Villingen ? « Rhabarber ahoi » et « Gizig, gizig, gizig isch de.....». Les habitués seront ravis de vous initier !
Si les enfants grappillent des bonbons et chocolats, les adultes préfèrent attraper (et vider) les mignonnettes d'eau de vie distribuées généreusement par les fous.
A Villingen-Schwenningen, la fête continue pendant plusieurs jours, jusqu’au soir de Mardi gras…