Dernière édition : 12 janvier 2014
Le petit marché prend vie dès avant le lever du soleil lorsque les femmes déploient la riche variété des fruits et légumes qu'elles cultivent avant que leurs maris ne les rejoignent avec la pêche du petit matin. Le Cyparis Express, petit train touristique, emmène les visiteurs dans le Saint-Pierre d'aujourd'hui et d'hier. Le guide rend attentif aux quelques rares vestiges de l'époque où le port, très animé, attirait les marchands de toutes les nations. De belles maisons et une riche vie culturelle économique lui valaient alors le surnom de Petit Paris des Antilles. Des plages au sable noir, une végétation luxuriante au pied de la montagne Pelée ajoutaient au charme de la ville.
Mais cette même montagne a semé la mort et la destruction lorsque son cratère explose en 1902, faisant alors 30000 morts. Pour mieux comprendre cette catastrophe, la visite du musée vulcanologique Franck Perret et de l'observatoire de la montagne Pelé s'impose.
Les amoureux de la nature viennent pour les impressionnantes randonnées autour et sur les flancs de la montagne Pelée, la plongée dans sa baie où gisent de nombreuses épaves de bateaux.
Après la découverte de la vie d'antan à l'habitation Anse Latouche avec sa maison de maître, son quartier des esclaves, ses vestiges d'indigoterie et de manioquerie, il est temps de goûter au breuvage qui fait la renommée de l'île, le rhum. À la sortie de Saint-Pierre, la rhumerie Depaz, reconstruite après sa destruction par le volcan, invite à la visite avec explication de la fabrication de rhum et... dégustation, évidemment.
Dans une grande surface... sans commentaire !
Au bout d'une route cahoteuse, difficile à trouver, la rhumerie J.M. et son magnifique rhum vieux.
Pas farouches, les lézards viennent se régaler de sucre.
Les différentes variétés de rhum Depaz vieillissent dans de grandes cuves en inox.